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Texte à méditer :   “La France est un vieux pays, mais elle est aussi une Nation jeune, enthousiaste, prête à libérer le meilleur d’elle-même pour peu qu’on lui montre l’horizon, et non l’étroitesse de murs clos.”   Jacques CHIRAC

L'ancienne bergerie

bergerie.pngLa maison en photo ci contre est la plus ancienne du village ,elle est datée de 1556. Son histoire est liée à une ancienne bergerie…
 Les seigneurs d'Uttwiller possédaient une bergerie depuis 1395.     
En 1734 ils cessent l'exploitation et louent pour 6 ans au plus offrant.     
Jacques Reichshoffer, un habitant de Bouxwiller se voit attribuer les terres sur le ban d’Uttwiller, Neuwiller les Saverne et Menchhoffen, comme le possédaient les seigneurs jusqu'à ce jour, plus la maison du berger, les bergeries et le jardin. Le troupeau fut limité à 290 bêtes.     
Riechshoffer s'engagea à entretenir les bâtiments et à ne pas défavoriser l'un des trois bans. En contrepartie les trois communes étaient tenues à veiller à ce que les jachères puissent toujours être utilisée comme pâturages. De 1740 à 1746, Caspar Horn d'Uttwiller est locataire de la bergerie.

En parlant de bêtes...au village, autrefois chaque maison avait des animaux, et savez vous qu'il existait un gardien d'oies et de cochons.     
Et oui !! voici le témoignage de Madame Marthe Krieger qui était domiciliée rue de la bergerie.
« Autrefois on fauchait les champs de céréales à la faux puis passaient les femmes qui ramassaient (d'où le terme « hamstere ») les épis oubliés. A cette époque il y avait une femme qui gardait les oies, car pratiquement chaque maison en possédait. Le matin la gardienne récupérait les oies au son d'une trompette, elle marchait devant et les menait dans les champs de céréales fraichement coupés où celles-ci se régalaient des épis de blé. Le soir le troupeau rentrait chez soi et chaque maison laissait le portail ouvert et c'est ainsi que chaque oie retrouvait son domicile.
Il y avait aussi une gardienne de cochon. Le matin, les propriétaires ouvraient les portes et les truies suivaient l'appel émis par la trompe de la gardienne. Celle-ci menait le troupeau au « sauwaase » une petite forêt où les cochons se régalaient des glands des chênes.     
Après s'être rassasiés de ces fameux glands les cochons rentraient, comme les oies, et retrouvaient d'eux même leur domicile respectifs. Petite précision, il n'y a jamais eu de problème ».

Voici une belle leçon d'agriculture raisonnable et écologique, exemple à méditer et pourquoi pas à développer.

Source : https://www.cirkwi.com


Date de création : 04/08/2022 @ 15:29
Catégorie : - Histoire, art et culture
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